Education sexuelle ou éducation affective?
L’éducation sexuelle et l’éducation affective ne s’opposent pas. Elles sont deux composantes d’une éducation à la sexualité complète, qui doivent être abordées tout au long de la croissance d’un enfant. À chaque âge, on évoquera la connaissance du corps, les émotions, l’amitié, le consentement, l’estime de soi et les compétences relationnelles.
Séparer l’éducation affective de l’éducation sexuelle, dit Maëlle Challan Belval au micro de Maman Vogue, est artificiel. Il est fondamental de parler d’affectivité aux adolescents, même si la sexualité les intéresse aussi.
Education à la sexualité ou éducation affective?
L’affectivité fait pleinement partie d’une éducation complète à la sexualité.
Quand on parle d’éducation à la sexualité à l’école, il ne s’agit pas seulement du mot « sexe » ou « sexualité ». Pour preuve, le nouveau programme de l’Éducation nationale parle aussi du corps, du consentement, de l’estime de soi, et de ce qu’on appelle les compétences psychosociales, autrement dit, la capacité à entrer en relation avec les autres.
Pourquoi ne faut-il pas séparer affectivité et sexualité ?
Peut-être qu’il faut comprendre que la question de l’affectivité n’est pas celle des petits, et la sexualité celle des grands. Dans certaines visions caricaturales des programmes, on imagine qu’avec les enfants, on s’occupe de la pudeur, de l’intimité, du consentement, du corps. Et qu’avec les plus grands, on aborde les pratiques sexuelles, la contraception ou la pornographie.
Mais c’est faux. C’est une caricature. Cette séparation est artificielle. Ce qui compte, ce qui est important, c’est de tenir la réflexion sur ces deux enjeux; l’éducation affective et l’éducation sexuelle, tout au long de la croissance d’un enfant ou d’un adolescent, et tout au long de notre vie d’adulte également.
Date : 30 Avr 2025
Source : https://www.youtube.com/watch?v=1fmwNpka3xk