L'éducation à la sexualité fait sa rentrée des classes
L’année scolaire se fera sous le signe de l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle. Le programme, promettteur, soulève néanmoins quelques questions. Dans cet article de Margaux Malinge paru dans La Nouvelle République, Comitys apporte quelques précisions sur la mise en oeuvre du programme EVARS
A quoi peuvent servir ces séances?
Ces ateliers restent essentiels. Mis en place par le gouvernement pour sensibiliser les élèves et lutter contre les violences faites aux mineurs, ils permettent aussi aux jeunes de prendre confiance en eux et trouver des réponses ailleurs que sur Internet.
Les parents ont raison d’être exigeants
Si certains parents témoignent de leur inquiétude, « ils ont raison d’être exigeants : parler de ces sujets, ça ne s’improvise pas ». La faute aussi à un mauvais pilotage de la loi depuis plus de vingt ans dans les établissements scolaires. « Quelque part, ça ne peut que nous servir. On va être, je pense, plus rigoureux, plus adéquats dans le choix de nos outils. Et en aucun cas, c’est un programme qui efface les parents : ils restent les premiers éducateurs de leurs enfants. »
L’écoute des enfants victimes
Durant ces ateliers, la parole des enfants va se libérer. Il faut donc doter de manière efficace les espaces appelés cellules de recueil d’informations préoccupantes, des lieux d’écoute et de traitement de maltraitance. Car si ces enfants parlent et qu’on ne fait rien de leur parole, ou qu’on met six mois à traiter la violence dont ils sont les victimes, quelque part,
on sera complètement passés à côté des finalités du programme.
Date : 2 Sep 2025
Source : https://www.comitys.com/wp-content/uploads/2025/09/2025.09-La-nouvelle-Republique.pdf