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Éducation sexuelle à l’école : qu’est-ce qui va changer ?

Un nouveau programme d’éducation à la vie affective et sexuelle entre en vigueur à la rentrée 2025, de la maternelle au lycée. Pensé de manière progressive et adaptée à chaque âge, il aborde des thèmes essentiels comme les émotions, le respect, les stéréotypes, le consentement ou encore les violences sexistes et sexuelles.

 

Marie Sicaud, journaliste pour Hauts Féminin, reçoit dans cette émission Maëlle Challan Belval, présidente de Comitys, et Christelle Juteau, de la rédaction de Hauts Féminin, pour décrypter le nouveau programme d’éducation affective et sexuelle à l’école.

Qu’est-ce qui va changer à la prochaine rentrée ?

Ce qui va changer, c’est qu’il y a maintenant une feuille de route. Les enseignants disposent de directives beaucoup plus claires, classe par classe.

Jusqu’ici, la loi de 2001 était une loi d’intention et d’obligation, mais sans descriptif précis des étapes. Ce nouveau programme pose des jalons.
Pour les enseignants, c’est à la fois difficile à mettre en œuvre, mais aussi éclairant et rassurant.

Comment s’organise ce programme ?

Il est construit par niveau.
En maternelle, on va aborder le corps, les émotions et l’intimité.
Au primaire, ce sont les changements du corps, les violences, les stéréotypes et le numérique.
Au collège, on parle de l’adolescence et de l’appréhension de la sexualité.
Au lycée, les élèves abordent des connaissances plus sociétales sur le respect de soi et des autres.

Faut-il parler de la vie affective dès la maternelle?

Oui, c’est très important. Dès la maternelle, les enfants s’explorent entre eux. Ils cherchent à comprendre les limites de ce qui est permis et de ce qui ne l’est pas. Ils doivent aussi apprendre progressivement à se protéger. C’est essentiel d’aborder l’intimité, mais aussi les émotions, ce qui se passe dans le cœur, et d’apprendre à les nommer pour grandir et donner aux adultes les moyens de les comprendre.

Et si un enfant parle de violences sexuelles, que faut-il faire?

Les enseignants doivent y être formés. On appelle cela le recueil de la parole.
Ils ne sont pas là pour s’improviser psychologues, thérapeutes, enquêteurs ou assistants sociaux. Ce n’est pas leur rôle, mais ils doivent recueillir la parole de l’enfant avec soin.
Si possible, noter les mots exacts, les consigner, et demander conseil à leur supérieur hiérarchique, comme le chef d’établissement, ou contacter la Cellule de Recueil des Informations Préoccupantes (CRIP).

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